Parlons-en...

Publié le par La rédaction du forum

Oui, parlons encore  de "l'incident SOCATRI"... 

Dans un encart à son édito du dernier numéro du journal de la ville rebaptisé "PIERRELATTE MA VILLE" et intitulé "parlons-en", le maire réitère ses compliments aux autorités pour la manière dont elles ont géré cette affaire...


" La municipalité tient à saluer le travail de contrôle et d'information, effectué par les autorités concernées..."

La municipalité voue une confiance aveugle aux "autorités". Ceci autant par ignorance, par idéologie que par esprit de soumission devant l'ordre établi (1). On s'en remet sans aucun esprit critique aux "communiqués conjoints des Préfectures du Vaucluse et de la Drôme, la commune de Pierrelatte n'a jamais été concernée par les arrêtés de précaution et de restriction".

Car on sait bien maintenant que si les écoulements de SOCATRI impactent les communes au Sud de Pierrelatte et que la qualité de l'eau consommée sur Pierrelatte ne semble pas altérée par ces écoulements, on ne peut pas s'en tenir là. Faire l'impasse par exemple, sur l'origine des pollutions dues aux dépôts du CEA gérés par AREVA et délibérement ignorées par "les autorités" , qui se situe sur la commune de PIERRELATTE est inacceptable.

Les autorités et les responsables doivent être fermement interpellées pour qu'elles cessent de mentir par omission et d'utiliser la langue de bois.


Les déclarations du maire de Pierrelatte confirment la docilité de la municipalité dans la manière de mener les affaires communales et notamment dans son approche des problématiques environnementales face aux industriels du nucléaire.

Cet position est confortable, car elle permet d'éviter de prendre en mains ses propres responsabilités. Hors, il est évident que des dysfonctionnements dans des process industriels sur le site du Tricastin se sont produits sur le territoire de notre commune.
 

Vouloir noyer le poison à tout prix et s'exonérer de leurs propres responsabilités en matière environnementales, qui sont par essence, intercommunales ne grandit pas nos élus...

Cela va finir par se savoir...

(1) Quand un maire commet une erreur de jugement à chaud sur un événement, faute d'informations et par manque de lucidité, cela reste humainement possible et presque excusable. Répéter cette erreur lors du conseil municipal 15 jours plus tard est révélateur d'un « système de pensée » sinon d'un « engagement partisan ». Puis l'assumer dans le journal municipal 3 semaines plus tard, alors qu'on dispose de toutes les informations confine à ce qui pourrait être « l'exagération de soi-même ». Cela devient une faute.

Publié dans Ecologie politique

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